Pour ne pas prendre de risque, nous avons décidé que je porterai du blanc, du gris et du noir. Pas d’autre couleur :
De même, Caroline sera entièrement en blanc. Si nous mettons des couleurs dans les habits, ce sera dans ceux des enfants d’honneur et des participants au cortège.
En cherchant à nouer une écharpe qui réponde à des besoins bien particuliers, je pense avoir trouvé un nouveau nœud que j’ai baptisé Orsay, en souvenir de l’endroit où nous nous trouvons actuellement. Je voulais :
Voici les étapes de montage :
Et voici le résultat :
Signes distinctifs du marié romantique, le Lavallière ou l’Ascott sont en fait deux nœuds différents que beaucoup de gens confondent. En tout cas, ils se font tous les deux avec cette sorte d’écharpe d’un mètre de long, très large, aux plis cousus sur le tiers du milieu.
Au terme de mes recherches, il me semble que le Lavallière est un nœud plat avec les branches en haut (comme présenté sur ce site). Ce serait le nœud des intellectuels de gauche, des artistes et des anarchistes (c’est pas la même chose ?).
L’Ascott serait un nœud simple non-terminé (comme présenté sur ce site). On forme la cuillère du nœud avec une épingle ou une broche.
Si un expert es-nœud pouvait confirmer ces informations, ce serait une bénédiction pour les mariés qui cherchent quelque chose de plus que la simple régate.
Pour l’alliance de Caroline, nous avions pris au salon des GVS. Après une négociation, elle a accepté qu’on remplace les pierres par des FVVS.
C’est pour confirmer cette modification de la commande qu’on est passé à la boutique Korloff de la rue de la Paix cette après-midi. On en a profité pour admirer encore une fois le fameux solitaire Korloff avec une pierre de taille Korloff. Caroline a également attiré mon attention sur un collier or blanc et diamants (0,99 ct).
Pour les chaussures, j’ai fixé dés le début la hauteur du col : il me faut impérativement des bottines, pour éviter que le pantalon ne bouchonne dans les chaussures, comme on peut le voir sur cet extrait :
(© 2005 Canotier)
Pour la couleur, il était évident qu’elles seraient noires. Brillante ou mate, c’est à voir, le costume étant légèrement brillant. Pas trop chargées, car avec les rayures du tissu, la texture de la soie sauvage et les dentelles des jabots, ça ferait un sacré mélange.
Pour la forme , si possible et sans tomber dans l’excès, des talonnettes hautes permettent de gagner quelques centimètres et affinent la silouhette. Elles seront probablement pointues, car la mode le veut et donc l’offre, mais à bout carré, ce n’est pas mal non plus (même si ce n’est pas vraiment mon bord).
Finalement, voici les chaussures que je porterai : ce sont de belles bottes américaines de chez Tony Lama.
Parce que Caroline n’avait ni emporté sa bague de fiançailles, ni mémorisé la couleur de la pierre, nous devrons rappeler Cartier pour préciser cette couleur sur le devis pour l’alliance. En sachant que la maison fera de difficultés pour monter des pierres de couleur inférieure à F.
Dans cette boutique du carrefour de l’Odéon, nous avons trouvé la chemise à jabots indispensable à mon costume. Dans le doute, nous en prenons une à dentelles (65% coton / 35% polyester) et une autre sans (100% coton).
Voici un aperçu du mélange avec la seconde :
Les jabots ne sont pas repassés et donc manquent vraiment de volume. Le port du nœud Lavallière est indispensable pour masquer les lacets de la chemise. Les manchettes sortent juste comme il faut des manches de la veste.
À la boutique Canotier, au 21 rue de la Madeleine, nous avons commandé un gilet en soie sauvage blanc cassé, avec des motifs floraux roses et verts brodés. Un vieux monsieur très gentil nous a proposé tout de suite ce modèle et il nous a plu. Ce gilet coûtera 250,00 €
Nous avons également commandé une écharpe en soie sauvage vieux rose (85,00 €) pour être nouée en Escott sur la chemise de cérémonie ou en Lavallière sur celle de la noce, ainsi qu’une pochette assortie (65,00 €).
Plus tard, nous sommes repassé prendre l’écharpe : elle servira de référence pour les couleurs de robes et des costumes des enfants d’honneur.
Au Galeries Lafayette, nous avons profité des soldes d’hiver pour acheter un costume Hugo Boss à Bertrand, le témoin de Caroline, et au marié, moi.
Celui de Bertrand est bleu à rayures, il le portera avec des chaussures marrons. Il n’y a aucune retouche à faire, sinon les ourlets de pantalon.
Le mien est noir, avec un col italien, le tissu est à rayures ton sur ton. C’est un des seuls qu’on est trouvé en 44 et il nous plaisait bien. Par chance, il était encore là le lendemain, à quatre jours du début des soldes.
En tout, nous en avons eu pour 903,00 €, sachant qu’il y avait 30% de réduction.
En cherchant une chemise à jabot, j’ai trouvé mon bonheur sur ce site de vente de costumes de théâtre. L’article qui se rapproche le plus de mon idée est cette chemise jabot à dentelles et manches bouffantes à porter avec un gilet à col montant et cette lavallière empire. Voici un extrait du site précédent qui correspond à ce que je recherche :
